Depuis dimanche, un mystérieux « collectif R » et six requérants d’asile occupent l’église de Saint-Laurent au centre-ville de Lausanne afin de protester contre le renvoi desdits requérants dans le premier pays d’accueil UE en conformité avec les conventions de Dublin que la Suisse a signé. L’UDC propose sa solution en demandant aux membres dudit collectif de loger eux-mêmes ces requérants afin de montrer l’exemple et d’assumer leur engagement. Aux yeux de l’UDC, rien ne vaut la preuve par l’acte.
Il est toujours facile de mener une action médiatique et humanitaire quand ce sont les autres qui paient. En l’occurrence, l’action menée depuis dimanche a un coût qui est à la charge du contribuable vaudois. L’UDC ne tolère pas qu’un groupe d’activistes qui, drapés de bons sentiments, puissent investir un lieu de culte et l’occuper à des fins politiques.
Pour l’UDC, la solution est toute trouvée. Ce collectif de gauche et ses nombreux alliés politiques à Lausanne ont la capacité financière et matérielle de loger lesdites personnes chez eux. La population vaudoise est en droit d’attendre, de la part d’élus qui font leur bonne action en instrumentalisant des réfugiés, qu’ils montrent l’exemple.
Notre parti compte donc sur la détermination de ce collectif et de ses alliés à assumer avec courage leur combat en prenant eux-mêmes en charge ces requérants. Cette solution présente les avantages de la rapidité, de la durabilité et de la gratuité.
Au passage, l’UDC relève que certaines conventions internationales, comme celle de Dublin, ne semblent manifestement pas convenir à certains milieux de gauche. Par voie de conséquence, notre parti saura auprès de qui aller chercher ses signatures pour son initiative populaire contre les juges étrangers.