L’immigration incontrôlée et subie étouffe de plus en plus le canton de Vaud

Hier, le Bureau d’information et de communication de l’Etat de Vaud a rendu publiques les statistiques démographiques 2014 de notre canton. On y apprend que l’augmentation de la population est de 12’000 personnes en un an, dont plus de 9’000 dues à l’immigration. On y apprend également que la population suisse croît également, mais que sur les 5’300 Suisses supplémentaires, 4’500 sont le fait de la naturalisation.

Plus de 12’000 personnes supplémentaires dans notre canton en l’espace d’un an. En moyenne, cela se traduit par la création de 4’800 nouveaux logements, 6’600 nouveaux véhicules sur nos routes et un blocage à la mobilité si nécessaire au bon fonctionnement de notre pays. Il n’y a ainsi pas de quoi se réjouir : il s’avère que le solde migratoire (+ 9’000 immigrants) représente les deux-tiers de cette augmentation. Ce simple fait tord le cou à ceux qui ont prétendu que l’acceptation de l’initiative UDC contre l’immigration massive allait freiner la croissance.

Or, la pertinence de notre initiative pour freiner cette immigration massive n’en est que renforcée. Notre canton subit de plein fouet les effets néfastes de cette immigration qui n’est plus ni maîtrisée, ni gérée par les autorités. Pour l’UDC Vaud, il y a péril en la demeure, le Conseil fédéral doit accélérer le rythme pour enfin appliquer, fidèlement à la volonté populaire, notre initiative contre l’immigration de masse.

L’UDC s’alarme également de constater que sur 5’300 nouveau résidents suisses du canton de Vaud, 4’500 sont le fait des naturalisations (soit le 85% de l’augmentation). Notre parti déplore que l’accès à la naturalisation soit ainsi bradé. Cela représente 86 naturalisations par semaine dans notre canton.

Le fait divers, relevé aujourd’hui par Blick, interpelle. Une photo montre des soldats de l’armée suisse qui posent fièrement devant le drapeau d’un pays étranger en revendiquant leur appartenance à cet Etat étranger. L’officier en charge de ces soldats évoque même un sentiment de « trahison ».

Pour l’UDC, c’est le signal évident que notre pratique en matière de naturalisation est naïve et obsolète. Les règles doivent être clairement durcies, et il s’agit de déterminer si la double nationalité est toujours compatible avec la volonté de devenir suisse.

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