Malgré le grand froid qui nous touche ces temps-ci, les beaux jours arriveront bientôt à grandes enjambées, et avec eux, le déferlement des cyclistes sur la route cantonale. Certes, l’usage du vélo comme moyen de transport est très tendance en ce moment où l’on ne parle que de mobilité douce. Néanmoins, force est de constater qu’une importante proportion de cyclistes circulent sans prendre garde aux autres usagers, parfois en franchissant les carrefours sans aucun respect, ni pour les piétons, ni pour les automobilistes, ni même pour les feux rouges. Le problème est parfois amplifié lorsque les cyclistes sortent en groupe.
Il est peut-être nécessaire de rappeler que le vélo est un véhicule soumis au code de la route, au même titre que les véhicules à moteur ou même les chevaux. Et quand bien même le vélo est sans doute l’un des moyens de transport les plus politiquement corrects, il semble préjudiciable pour l’intérêt général de tolérer de pareils écarts de conduite. Ce n’est pas parce que l’on se fait appeler la petite reine que l’on a systématiquement droit à la voie royale…
On constate que les autorités sont généralement sans pitié pour les chauffards motorisés, en particulier lorsqu’un feu rouge est grillé. Qu’en est-il des cyclistes placés dans une même situation d’infraction ? Le risque d’accident est tout aussi élevé, si ce n’est davantage, qu’avec des automobiles.
Questions :
- La Municipalité a-t-elle conscience de cette problématique ?
- Existe-il des chiffres concernant la fréquentation et la circulation des cyclistes ?
- La gendarmerie procède-t-elle à des contrôles routiers aussi pour les cyclistes ?
- Quelles sanctions peut encourir un cycliste pour une infraction au code de la route ? Peut-on lui retirer son permis de circulation comme on le ferait à un chauffard motorisé ?
L’interpelant souhaiterait volontiers une réponse écrite de la Municipalité.