L’UDC s’alarme du nombre de jeunes femmes voilées dans les établissements scolaires

Mardi passé, l’UDC a déposé un postulat pour faire le point sur un phénomène apparemment en pleine expansion, celui du nombre de jeunes femmes voilées dans les établissements scolaires de notre canton, sur les motivations de ce symbole islamique public et sur les répercussions de cette pratique sur l’enseignement.

Le député de Lausanne, Fabrice Moscheni, a déposé un postulat intitulé « Port du foulard à l’école vaudoise : affirmation de son identité ou pratique dommageable pour les jeunes filles ? » afin de dresser la situation sur le port du voile en milieu scolaire dans le canton de Vaud. Ce phénomène semble en pleine expansion dans notre canton et les motivations de cette pratique semblent liées à l’affirmation d’une identité dommageable pour les jeunes femmes concernées.

L’UDC Vaud rappelle que le 9 mars 2021, la large majorité de la population suisse ainsi que la totalité des cantons (Vaud avec 50.91% de Oui) ont approuvé l’initiative « OUI à l’interdiction de se dissimuler le visage » qui vise, entre autres et notamment, à bannir l’expression d’une identité islamique conquérante et misogyne de l’espace public. Récemment, le Conseil fédéral a rappelé qu’il appartenait aux cantons de faire respecter ce type de disposition au sein des établissements scolaires.

L’intégration est-elle mise en échec ?

L’augmentation manifeste du nombre de cas où des revendications communautaires parasitent la vie scolaire met en relief la non-intégration en Suisse d’immigrés issus de cultures très différentes de la nôtre et qui préfèrent apparemment manifester leur appartenance identitaire d’origine plutôt que de se conformer aux us et coutumes suisses. Or, en Suisse, les jeunes femmes ne sont pas voilées à l’école ni dans l’espace public.

Il est également possible que plusieurs jeunes femmes concernées soient tout à fait consentantes à porter le voile islamique. Dans un tel cas, cela reviendrait à constater l’échec des politiques d’intégration dans notre canton malgré les centaines de millions de francs qui y sont consacrées chaque année.

Afin de déterminer ce qui se cache derrière ce phénomène en pleine extension et pouvoir agir efficacement, l’UDC a donc déposé ce postulat mardi dernier au Grand Conseil vaudois.

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