De la parole aux actes : face aux ravages de la Covid-19 et aux appels à la solidarité issus de l’ensemble de la classe politique, la population vaudoise et les PME attendent des autorités qu’elles montrent l’exemple en s’appliquant à elle-même la préférence nationale à l’embauche, tel que prévu par la Constitution fédérale, pour l’ensemble de son personnel.
Par la voix de Yann Glayre, député d’Epalinges, le groupe UDC a déposé une résolution afin que le Conseil d’Etat se montre exemplaire et solidaire avec les Vaudoises et les Vaudois appliquant la préférence nationale à l’embauche pour l’ensemble de son personnel et ceci en conformité avec l’art. 121a, al. 3 de la Constitution fédérale.
Dans cet esprit d’exemplarité et de solidarité, le Conseil d’Etat doit veiller à ce que l’ensemble de ses services – notamment le CHUV – soient clients de PME établies dans le canton de Vaud. « L’argent des Vaudoises et des Vaudois saisis par l’impôt doit revenir aux Vaudoises et aux Vaudois par le biais d’investissements et de commandes qui contribuent à garantir l’emploi indigène. Le contraire serait perçu comme une terrible injustice contre le bien commun. » a déclaré Yann Glayre.
Renoncer à percevoir les émoluments de patente en 2020 pour soulager les auberges
Le groupe UDC, par l’intermédiaire du député de Lausanne, Philippe Ducommun, a déposé une motion en vue d’atténuer l’impact économique sur les cafetiers-restaurateurs engendré par les mesures prises pour lutter contre la propagation de la Covid-19, en demandant au Conseil d’Etat de renoncer à percevoir les droits de patente d’auberge, de licences d’alcool et d’autorisations de spectacle pour l’année 2020.
« Nombre d’établissements vaudois – et d’emplois dans notre canton, par voie de conséquence – craignent pour leur survie. Vu l’urgence de la situation, l’UDC demande un renvoi direct au Conseil d’Etat afin de traiter de ce problème dès que possible », a précisé Philippe Ducommun.