Gens du voyage étrangers : au nom de quoi ont-ils des privilèges ?

Notre parti a appris, avec consternation, l’arrivée d’un convoi de 35 caravanes de gitans qui ont illégalement franchi la frontière dans la région genevoise, escorté par les polices cantonales genevoise, vaudoise et valaisanne jusqu’à leur destination en Valais, a-t-on pu lire dans le journal quotidien 20 Minutes. Les gens du voyage sont-ils au-dessus de nos lois ? Comment est-il possible de justifier de tels traitements de faveur ?

Suite à sa question sur la présence suspecte de gens du voyage étrangers à proximité de Rennaz et à la réponse évasive du Conseil d’Etat, le député et municipal de Villeneuve, Dylan Karlen, a déposé une interpellation afin de connaître les raisons de ce traitement de faveur injustifiable. Une question se pose particulièrement : dans la mesure où l’escorte de ces convois a été organisée entre la France et les cantons de Genève, Vaud et Valais. Qui a donné l’autorisation pour le canton de Vaud et comment les contrôles ont-ils été effectués ?

Etant donné que les petites douanes sont fermées et barricadées, les grands postes de douane occupés H24 par des gardes-frontière, y a-t-il eu une volonté politique d’autoriser ces franchissements illicites sans aucuns contrôles de la part des gardes-frontière, malgré le confinement ? De plus, il semble que les convois ont été escortés par les autorités françaises jusqu’à la frontière suisse. Il semble qu’une information et une coordination policière ont été effectuées entre la France et les cantons de Genève, Vaud et Valais pour étendre l’escorte des convois. Ces éléments suscitent beaucoup de questionnements alors qu’au même moment, beaucoup de familles ne peuvent être réunies, pour des naissances, des décès, des visites ou de l’aide familiale, à cause de la fermeture des frontières.

Les gens du voyage font-ils peur au Conseil d’Etat ?

Le fait est qu’à chaque fois que les autorités ont affaire aux gitans, ces dernières subissent les comportements inadéquats et se positionnent en réaction devant le fait accompli, se contentant de prendre des mesures d’accompagnement. On constate malheureusement que dans ce dossier la coercition est de mise et dans une telle loi de la jungle, c’est le plus fort qui impose ses règles au plus faible, en l’occurrence l’Etat. C’est le monde à l’envers !

A l’heure où la population indigène de Suisse reçoit des amendes d’ordre lors de sorties en famille et où plus aucune manifestation ne peut avoir lieu, il semble opportun d’obtenir un éclaircissement sur la gestion des gitans en cette période de confinement. Notre parti ainsi que les Vaudoises et les Vaudois attendent avec impatience les réponses.

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