Ces dernières semaines, plusieurs manifestations se sont déroulées en Suisse ainsi que dans notre canton et ce malgré les consignes sanitaires en vigueur afin de lutter contre l’épidémie de coronavirus. Alors que les mesures sanitaires pénalisent des milliers de travailleurs et d’indépendants et que de nombreux festivals ont été annulés, nos autorités tolèrent passivement des manifestations de plusieurs milliers de personnes. Etant donné cet état de fait, l’UDC demande dès à présent une levée des restrictions sanitaires.
Dimanche passé, de nombreuses manifestations ont agités plusieurs villes suisses et vaudoises. Alors que les rassemblements sont toujours limités à 300 personnes afin de lutter contre l’épidémie de coronavirus, des milliers de manifestantes et manifestants ont sciemment contourner les directives sanitaires, au nez et à la barbe d’autorités incapables d’agir et de faire respecter la loi. Faut-il en déduire que ces dernières cautionnent ces violations de la loi ?
D’un côté, des milliers d’agitatrices et d’agitateurs se jouent de la faiblesse des autorités à faire respecter les directives légales lors de manifestations surmédiatisées et, de l’autre côté, ces mêmes autorités contrôlent et amendent des gens qui tentent de s’en sortir professionnellement et qui n’ont pas les médias de leur côté.
L’UDC Vaud ne tolère pas cette injustice dont sont victimes les Vaudoises et les Vaudois et exige la levée immédiate des restrictions sanitaires. Nous ne pouvons pas tolérer cette discrimination dont sont victimes les indépendants, artisans et PME de notre canton. En toute logique, les entreprises, associations et l’ensemble des événements culturels et de divertissement doivent être, dès à présent, autorisés à reprendre.
C’est pourquoi, le député de Rovray José Durussel, a déposé une résolution lors de la séance du Grand Conseil d’aujourd’hui. « Etant donné que le gouvernement tolère tous rassemblements de plusieurs milliers de personnes comme ceux à Lausanne ces deux derniers week-ends, ne serait-il pas opportun de permettre aux différentes organisations économiques, commerçants et associations sportives de reprendre normalement leurs activités tout en respectant certaines normes sanitaires ? »
Zones de non-droit et aveu de faiblesse des autorités compétentes
Le week-end de l’Ascension, des centaines de personnes s’étaient déjà réunies pour un match de foot illégal alors que le droit de se réunir était encore limité à 5 personnes. Les forces de l’ordre, présentes sur place, ont été les témoins passifs de cette scène et n’ont pas reçu l’ordre d’agir. Dans les médias, la conseillère d’Etat verte Béatrice Métraux expliquait à demi-mots que le quartier « était sensible ». Est-ce un aveu démontrant l’échec de politiques d’intégration inefficaces ? Et si oui, est-ce une raison valable pour tolérer une zone de non-droit ? Le député et municipal de Ste-Croix, Yvan Pahud, a interpellé le Conseil d’Etat à ce sujet.