La conseillère communale Brigitte Delugin, au nom du groupe UDC, a déposé hier un postulat au Conseil communal de Villeneuve sur l’état des routes de montagne de notre commune :
Laissez-moi faire devant cette assemblée un bref état des lieux des routes de montagne de notre Commune.
La route de la Tinière n’est tout simplement plus entretenue et se détériore de jour en jour. Dès Plan Cudrey déjà, on peut apercevoir une importante fissure à la croisée de la route de la Borgettan et de la Gotale. Ensuite, tout au long de cette route qui passe par le Cimetière, la Chevaleyre, les Clavons, le Manon jusqu’à la Joue Derrière, d’importantes détériorations empêchent un accès normal pour les véhicules qui se rendent dans cette région. Ces détériorations sont provoquées par l’eau qui se déverse directement sur le centre de la route puisque les rigoles ne sont plus entretenues. Il serait opportun de construire des traversées pour l’écoulement de l’eau comme cela se fait partout sur les routes de montagne. Même bilan pour la route forestière de la Gotale. En ce qui concerne la route de Sonchaux, l’important trafic dû aux divers travaux qui se déroulent actuellement endommage une route déjà bien abîmée. J’ose espérer que la Municipalité avait prévenu ces dégâts et avait pris des dispositions quant à la remise en état de cette route par ses utilisateurs.
Je signifie ici mon attachement, celui des membres de mon groupe et celui de nombreux Villeneuvois à ces routes de montagne. L’histoire de Villeneuve est intimement liée à ces routes et aux divers endroits où elles nous mènent. Cet héritage mérite d’être conservé par nous autres descendants. Elles sont aujourd’hui encore utilisées par tous les locataires ou propriétaires de chalets, mais aussi par tous les amoureux de notre territoire communal. Il est de notre devoir de préserver ce patrimoine pour nous et nos enfants.
J’invite donc la Municipalité à étudier l’opportunité d’effectuer des travaux d’entretien de nos routes de montagne et à en faire rapport devant le Conseil communal.
Le postulat n’a pas été suivi par la majorité du Conseil communal et a donc été classé, quand bien même la Municipalité a pris note des demandes sous-jacentes.