L’UDC Vaud refuse d’étatiser les médias et balaie les initiatives contre la publicité pour le tabac et sur l’expérimentation animale

Réuni hier soir à l’occasion de son Congrès, l’UDC Vaud a refusé d’étatiser davantage les médias par le versement annuel de subventions, ce qui aurait pour conséquence un plus grand contrôle des médias par l’Etat. Ce faisant, les délégués ont suivi, à l’unanimité, les recommandations de notre vice-président Yohan Ziehli.

Les délégués de l’UDC Vaud refusent de subventionner des groupes de presse qui ont réalisé des dizaines de millions de bénéfice toutes ces dernières années. Notre vice-présent Yohan Ziehli, qui a plaidé dans ce sens, a justement mis en avant que ce financement conduirait à la fin de la presse libre et de la libre information. « Les groupes cotés en bourse et les magnats de la presse n’ont pas besoin de subventions. Les médias contrôlés par l’État biaisent le débat public, nuisent à la diversité des médias et sont un danger pour la démocratie » a notamment argumenté l’élu lausannois.

L’UDC soutient la liberté de faire de la publicité

L’UDC Vaud recommande aux Vaudois de rejeter le texte visant à interdire la publicité pour le tabac. Par 59 voix contre 1 et 6 abstentions, les délégués ont suivi le conseiller national Jacques Nicolet. Ce dernier a souligné que ce texte va trop loin et représente une porte ouverte à toutes les interdictions possibles et imaginables. Il a rappelé que le Parlement a soutenu un contre-projet qui propose une application modérée et largement soutenue du but visé par les initiants. « L’initiative est belle de loin mais loin d’être belle », a ajouté Kevin Grangier en affirmant que si le but est louable, l’initiative est extrême, dangereuse et superflue.

Notre parti s’est également opposé à l’initiative visant à interdire l’expérimentation scientifique sur les animaux ainsi que l’importation de produits qui en découlent. Par 56 voix contre 3, les délégués ont suivi la recommandation de Jacques Nicolet qui a mis en avant que les dispositions légales sont actuellement suffisantes pour protéger l’être humain et l’animal.

Enfin, après une présentation du conseiller national Michaël Buffat, les délégués ont soutenu, à l’unanimité, le projet visant à supprimer le droit de timbre sur le capital propre. Il s’agit ici d’un archaïsme fiscal qui n’a guère plus que le soutien d’une gauche taxatrice et avide de toujours plus d’impôts.

« Je veux convaincre les vaudois en restant authentique et concret »

En fin de Congrès, notre candidat au Conseil d’Etat a mis l’accent sur ses premières propositions en vue de la campagne électoral. « Je suis le candidat du pouvoir d’achat », a rappelé Michaël Buffat, indiquant qu’il souhaite agir tant au niveau de la fiscalité sur le revenu, sur la mobilité, sur la scolarité et sur l’apprentissage. Kevin Grangier et Michaël Buffat ont rappelé que la clé du succès réside dans la motivation et la mobilisation. « Il ne faut pas spéculer sur le résultat final que nous obtiendrons, mais il faut jouer le match sur le terrain et répondre par notre engagement ».

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