Lutter contre la désobéissance qui engendre l’impunité, puis le crime

La semaine passée, un Turc naturalisé a mortellement poignardé un homme en pleine rue à Morges afin de se venger de l’Etat suisse. Cet acte à caractère terroriste rappelle celui du mois de juin dernier où un pylône à haute tension a été saboté à Gland, probablement par des écoterroristes. En ayant fait le jeu de la désobéissance civile et de la complaisance naïve, les autorités politiques et judiciaires vaudoises ont légitimé l’impunité et fait le lit des actes criminels. L’UDC fera voter la semaine prochaine une résolution au Grand Conseil pour que cesse enfin l’impunité sur le sol vaudois.

Le crime gratuit de Morges, qui relève à proprement parler de la justice pénale, serait lié au terrorisme islamique et met en relief une réalité peu réjouissante. En effet, notre canton a été le principal fournisseur de djihadistes, en comparaison intercantonale, pour le djihad en Syrie et en Irak. Ainsi, nous aurions tort de ne voir dans ce crime de Morges que l’acte isolé d’un déséquilibré. Il faut plutôt voir le symptôme d’un vrai malaise qui menace la sécurité des Vaudoises et des Vaudois. Selon le Rapport final de juin 2019 de l’Université des sciences appliquées de Zurich sur l’évolution de la radicalisation islamiste, seule fait exception la région lémanique : 31,5 % des individus de la base de données y sont domiciliés, un ratio pratiquement deux fois plus élevé que dans les autres grandes régions.[1]

A ce chiffre, il faut rappeler qu’en 2016, 43% des détenus des prisons vaudoises étaient de confession musulmane.[2] Les faits et les chiffres démontrent que la tolérance naïve et la complaisance de nos autorités politiques en matière d’immigration et d’intégration encouragent la ghettoïsation et le repli communautaire. Aux yeux de l’UDC, il faut désormais que le Grand Conseil vote la résolution que lira le député Yvan Pahud, au nom du groupe UDC, pour que cesse la tolérance qui tolère l’intolérance contre les Vaudoises et les Vaudois.

La décision du tribunal de police de Lausanne a-t-elle encouragé l’écoterrorisme ?

Depuis janvier 2019, au nom de « l’urgence climatique », les autorités politiques de notre canton ont toléré la désobéissance civile dans nos rues, ils ont toléré que les élèves puissent sécher les cours pour ces motifs politiques, ils ont toléré que notre police soit mise au défi. Par voie de conséquence, en janvier 2020, le tribunal de police de Lausanne a relaxé les militants écologistes qui avaient illégalement occupé une banque à Lausanne.

Or, l’impunité engendre une escalade des excès qui peut mener à un acte criminel. C’est d’ailleurs peut-être ce qui s’est passé en juin dernier à Gland quand un pylône électrique à haute tension a été saboté et détruit. Pour l’heure, il semble que la piste de l’écoterrorisme soit privilégiée. Il ne fait malheureusement aucun doute que pour certains fanatiques écologistes, la désobéissance civile dans les rues ou l’occupation illégale mais impunie des banques ne suffisent plus. Le Grand Conseil doit donc siffler la fin de la récréation et, en tant que pouvoir législatif, voter la résolution UDC pour que cesse l’impunité dans notre canton.

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